- Menu Possibles, nouvelle série n° 7, avril 2016
- Sommaire de ce n° 7, avril 2016
- Contemporain : Éric Brogniet, Ulysse…
- Éric Brogniet, Toi que j’aime
- Éric Brogniet, La terre d’utopie
- Présentation par Henri Meschonnic
- Découverte : Ève de Laudec
- Hier : Yves Martin [n° 18-19, 1979]
- Invitation : Renée Brock, Maternité
- Marlène Tissot, Lame de fond
- Tous les sommaires
- Avis de parution n° 7 pour relai vers les amis
- Index des auteurs publiés
- [Pour la B.N.F] ISSN : 2431-3971
- Accès au n° 8 paru le 5 mai 2016
Possibles n° 7, sommaire
Revue de poésie en ligne, le 5 avril 2016
Contemporain : Éric Brogniet
– Trois poèmes, une lecture d’Henri Meschonnic –
Le seul langage que vous compreniez, c’est celui du stupre
Et des dividendes, boiteux que vous êtes, culs-terreux
Moustiques, bousiers, pachydermes satisfaits d’eux-mêmes
Et riant, riant comme des morts qui s’ignorent
Avec leurs dents cariées, squelettes grotesques… — Continuer la lecture
Découverte : Ève de Laudec, Vieillir
un poème repris des Petites Pièces rapportées, 2014
Absurde de vieillir au printemps
S’accrocher à l’air d’un rien griffant la peau quand renouveau quand renaissance quand éclosion
Ne plus s’émerveiller des pousses nubiles quand rameaux tortueux
L’envie s’englue l’ennui s’étend sans autre relief que celui d’un repas frugal
Ramper au sable émouvant… — Continuer la lecture
Hier : Yves Martin, entretien [Ière partie]
Repris du n° 18-19, 30 juin 1979
Je suis venu à la poésie, au poème vers l’âge de seize ans. Avant cet âge, il me souvient que j’avais une certaine aversion pour la poésie. Cette aversion devait être assez superficielle puisque j’étais tombé littéralement amoureux des romans de François Mauriac qui seraient conventionnels sans l’atmosphère poétique. À douze ans, Le Sagouin, c’était presque moi. D’ailleurs, de douze à quinze ans, j’ai écrit de nombreux petits romans, des récits qui étaient des décalques… — Continuer la lecture
Invitation : Renée Brock, Maternité [fin]
Suite de la première partie parue dans le n° 6
Tu as dormi sur mon bras nu.
en voulant caresser ton front
sous lequel se soudaient déjà
les anciens et les nouveaux univers,
mon ongle t’a griffé.
Tu as gémi, tu as pleuré
Tes premières larmes.
Et j’ai su la douleur… — Continuer la lecture
Pierre Perrin, pour ce choix de présentation, le 15 mars 2016